Analyse des échantillons de lait
Qualité du lait CILOUEST

Dans l’Ouest, au 1er janvier 2025 : des analyses systématiques à chaque livraison de lait.

Mis à jour le 19 décembre 2024

Depuis 1969, l’année de mise en place du paiement du lait en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire (Loi Godefroy), la qualité du lait progresse continuellement grâce à la volonté et au savoir-faire des acteurs de la filière, et à l’appui du réseau de laboratoires reconnus. L’interprofession laitière est engagée depuis sa création en 1974 pour une meilleure maitrise de la qualité du lait et de la traçabilité, dans tous les territoires.

L’accord national du 16 février 2022 harmonise les modalités de détermination des critères analysés et fixe les fréquences minimales d’analyses. Son extension par arrêté ministériel du 11 mai 2022 du ministère de l’agriculture rend son application obligatoire sur tout le territoire national. Les nouvelles dispositions portent notamment sur les fréquences minimales d’analyses. Plusieurs critères sont maintenant analysés à chaque livraison de lait, ce qui était déjà le cas dans certaines exploitations avant la mise en application de l’accord.

Ainsi, au 1er janvier 2025, pour les producteurs analysés au laboratoire MYLAB, les analyses suivantes seront effectuées pour tous, à chaque livraison de lait :

  • matière grasse, 
  • matière protéique,
  • point de congélation,
  • cellules somatiques,
  • lipolyse.

Tous ces résultats seront mis à disposition des producteurs quotidiennement sur INFOLABO®.

L’interprofession laitière régionale (CILOUEST) a appliqué au niveau local les évolutions liées aux fréquences d’analyses et a également adapté les règles de reclassement.

Avec sa démarche de responsabilité sociétale, France Terre de Lait, la filière laitière réaffirme son ambition d’un standard de haute qualité du lait et des produits laitiers et poursuit son processus d’amélioration continue.

Au travers de ces accords interprofessionnels national et régional, la filière laitière française se dote d’un même cadre de référence pour le paiement du lait.